Près de 300 caméras saccagées par des habitants, un vent d'insurrection à Londres

Les conducteurs de voitures à essence fabriquées avant 2006 (norme Euro 4) et de véhicules diesel fabriqués avant 2015 (norme Euro 6) doivent payer 12,50 livres (14,80 euros) par jour pour entrer dans la zone, sous peine d’une amende de 160 livres. Les camions et les cars sont soumis à des frais plus élevés de 100 livres (116 euros) par jour, tandis que les taxis sont exemptés.

Le système de surveillance utilise des caméras pour lire les plaques d’immatriculation et vérifier la conformité des véhicules. Initialement limitée au centre de Londres, la Ulez a été considérablement étendue en 2021 et couvrira tout le Grand Londres à partir du 29 août.

Cette extension a suscité des critiques de la part des résidents, notamment en raison de la hausse des coûts de la vie au Royaume-Uni. En réponse, certains opposants ont ciblé les caméras de surveillance.

La Metropolitan Police condamne ces actes comme des “crimes inacceptables” et mène des enquêtes pour identifier les responsables. Ils ont également publié la photo d’un homme recherché pour quatre infractions commises en juin. En somme, la Ulez de Londres, avec ses tarifs basés sur les émissions, a engendré des infractions enregistrées par les caméras de surveillance, provoquant des critiques et des actes de vandalisme de la part d’opposants. La police prend ces infractions au sérieux et cherche à poursuivre les responsables.